#49 Dire adieu au syndrome de l'imposteur

Bonjour Les Couteaux Suisses. Nous sommes 552 aujourd’hui. Bienvenue à celles et ceux qui nous rejoignent.  

Au programme

• Des nouvelles

• Le cercle vicieux.

• Sortir du cercle vicieux.  

• La ressource du lundi.

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1. Des nouvelles.

La semaine prochaine, on fête ensemble un anniversaire : le 50eme numéro des Couteaux Suisses.

Qui dit anniversaire, dit formule spéciale 😉

Envoyez-moi votre question du moment et retrouvez la réponse lundi prochain dans la newsletter.

Alors, à vos plumes !  

Ce matin, c’est le retour de celui qui n’arrête pas de pourrir notre vie : Le syndrome de l’imposteur.

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2. Le cercle vicieux

Pour démarrer, décortiquons les différentes étapes de ce cercle vicieux.

Vous commencez une activité.

L’anxiété s’invite.

Deux options se présentent.

Ne rien faire (procrastiner) ou être sur-préparé.

Puis, le succès arrive.   

Et avec lui, des difficultés d’attribution.

Vous avez tendance à vous dire que vous avez eu de la chance.

C’est plutôt quand vous procrastinez.

Vous pouvez aussi remarquer que vous avez dû fournir un travail important.

C’est plutôt quand vous êtes sur-préparé.  

Bonjour la dévalorisation, le dénigrement de vos compétences.

Vous minimisez même les félicitations.

Voilà enfin le sentiment de tromper, d’être surestimé, de ne pas être à la hauteur.

Et la conséquence : un manque de confiance pour la prochaine fois.

Ce cycle ne fait finalement que vous apportez une confirmation : vous êtes un imposteur.

Et c’est reparti pour un tour.

En conclusion :

Ce syndrome existe qu’on fasse beaucoup ou très peu.

Ce syndrome existe aussi quand on réussit.

Quand on ne réussit pas, c’est encore pire derrière l’échec, car il y a la honte, la culpabilité.

Alors, comment faire pour sortir de ce cercle vicieux ?

3. Sortir du cercle vicieux.

J’ai déjà parlé de revoir votre vision de l’échec.

J’ai envie d’insister sur trois autres actions pour sortir de ce cercle infernal.

Avant le début de ce cycle, vous identifiez les pensées qui vous bloquent.

Au démarrage, vous êtes dans une logique de performance.

Vous vous dites que vous ne devez pas échouer, ni faire la moindre erreur.

Vous pouvez aussi vous dire que vous n’y arriverez pas.

Certains vont même se mettre une pression folle « il faut que je réussisse absolument ».

Et si vous transformiez cette pensée en une autre plus aidante : « Je vais faire de mon mieux »

Vous réévaluez le but de l’activité pour diminuer son aversion.

Vous envisagez de mettre en place le meilleur de vous de manière adaptée.

Pas encore convaincu ?

Evaluez les aspects positifs, les conséquences négatives de la première croyance, puis, de la seconde.

A la fin du cycle, vous vous attribuez cette réussite.  

Cela commence par déterminer des critères de réussite précis.

On définit un plan d’actions avec des étapes, des objectifs plus accessibles.

Et quand le succès arrive, que faire pour éviter de dénigrer vos compétences ?

D’abord mettre des mots sur cette réussite.  

Pensez aux causes.  

Des facteurs internes. Oui, décrivez-les. Vos talents, vos compétences, …

Des facteurs externes. Oui, parfois, les autres sont parties prenantes.

Observez, savourez, notez votre évolution.

Je vous avais promis un dernier conseil. Le voici !

Pendant ce cycle, pensez à faire des pauses.

Ah ? Oui, amusez-vous. Choisissez des activités, sources de vitalité.

Oui, ce n’est pas simple, elles n’ont pas d’objectifs clairs.

Et c’est très bien.

Alors, elles ressemblent à quoi ?

Elles sont spontanées, attirantes.

Elles durent quelques instants ou plusieurs heures.

Elles dirigent votre attention à l’extérieur de vous.

Bref, vous allez finir par en redemander 😉

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4. La ressource du lundi.

Connaissez-vous le groupe d’accountability ou groupe de co-responsabilité ?

2 ou trois entrepreneurs, des rendez-vous organisés à intervalle régulier.

Un soutien régulier, cela ressemble à du co-développement.

Comment cela se passe ?

Un « hot seat », un sujet, une problématique exposée, les réactions de vos pairs.

Pour comprendre l’intérêt de cette approche, le post de Nima Ramen.

Pour le mode d’emploi, la vidéo de Shubham Sharma.

Voila, c’est fini pour ce lundi.

Bonne semaine,

Frédérique

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