#47 Comment changer votre vision de l'échec ?
Bonjour les Couteaux Suisses,
Nous sommes toujours aussi nombreux, je n’arrêterai jamais de vous remercier. J’aime ce rendez-vous du lundi, je crois que ce plaisir est partagé 😊
Au programme
Des nouvelles
Echouer, et ensuite ?
Comment faire pour apprendre de vos échecs ?
La ressource du lundi
Des nouvelles
Souvent, je démarre la semaine avec un sujet de newsletter.
Puis, des coachings, des échanges, des recherches m’inspirent.
Cette semaine, j’allais vous parler de créativité.
Puis, un autre thème s’est imposé de lui-même.
Il y a quelques semaines, je vous ai parlé de perfectionnisme et procrastination.
Derrière ce trop ou pas assez, il y a souvent la peur de rater, d’échouer.
Changer votre vision de l’échec, c’est la solution.
On est tous d’accord sur le principe.
Bon, et côté pratique, ce n’est pas toujours simple.
C’est parti !
Echouer et ensuite ?
« Je ne perds jamais, soit je gagne, soir j’apprends »
On est tous d’accord avec cette citation de Nelson Mandela.
L’échec ? Une preuve de ce qui ne faut pas faire.
L’explication qu’on donne à un échec est déterminante.
Elle signe la façon dont on fait face à ce qui ne s’est pas passé comme prévu.
Alors, pourquoi on y va à reculons ?
D’abord, côté émotions, cela n’est pas de tout repos.
Oui, regarder vos échecs, c’est potentiellement s’interroger sur votre valeur.
Avec le risque de voir l’estime de soi malmenée.
Alors, entre faire son REX et continuer comme si de rien n’était, le cœur balance.
Bon, ensuite, vous aimeriez que cela débouche sur du nouveau : des enseignements.
On a renoncé à se voir comme une victime, à incriminer les autres.
Alors, comment se poser les bonnes questions pour trouver les pépites ?
On pense que cela va être compliqué, on se sous-estime, on lâche l’affaire.
Et enfin, le passage à l’action.
Là encore, entre se sous-estimer et se surestimer, on n’avance pas toujours.
Finalement, à quoi bon ?
En résumé, il y deux options.
Rester sur cet échec et se dire que vous auriez dû mieux faire.
Le jugement n’est pas loin, on se sent nul car on n’a pas réussi.
Changer le regard que vous portez sur cet échec.
Déplacer l’attention, modifier l’état d’esprit, changer de cadre.
On déplace son attention, on modifie son état d’esprit. Changer de cadre.
Vous acceptez, alors, d’en tirer des enseignements.
Comment faire pour apprendre de vos échecs ?
Voir ce qui n’a pas marché, ce qu’on n’a pas vu.
Oui, un bon début.
Pas simple de faire ce travail sur une matière qu’on connait trop bien, et très mal : nous !
Je partage avec vous le canevas de retour d’expérience d’échec de Vincent Kadi.
A gauche, le diagnostic. A droite, les enseignements.
Et focus sur trois rubriques intéressantes.
D’abord, digérer le pépin.
Ah ! les pensées automatiques et les émotions.
Jolie entrée en matière.
Rater ? La tristesse, la colère parfois.
Rater, c’est ne pas être aimé, accepté, entendu, vous qui êtes si singulier.
Et la confusion entre ce qu’on fait et qui on est.
Un cercle vicieux, l’impression de tourner en rond.
Alors, prêt à regarder ce qui vous bloque, vous freine ?
Puis, comprendre les causes.
Il est temps d’écrire, de préciser votre contribution.
Et cet élément précurseur, celui que vous avez vu sans le voir ?
Des ressentis, peut-être, quand, quoi ?
Enfin, cet échec fait-il apparaitre des motifs, des schémas récurrents ?
Ne pas dire non, ne pas poser vos limites, par exemple.
Certaines croyances, certaines loyautés, aussi.
Passons maintenant aux enseignements.
Trouver ce que vous pouvez en retirer, cela vous évitera de faire la même chose à l’avenir.
Cette partie est aussi dynamique, itérative.
Vous pourriez, notamment, poser un certain nombre d’hypothèses.
Ce que vous ne savez pas encore, ce que vous allez vérifier.
En résumé, vivre un échec, c’est trouver toutes les opportunités que peut vous offrir chaque revers.
Des projets différents, des comportements différents, des ressources et un entourage différents.
La ressource du lundi
Les souvenirs ? Passer l’acceptation, que faire ? Subir ou évoluer ?
La réponse : un mélange de philosophie, de neurosciences.
Vivre avec son passé pour avancer, la proposition du philosophe Charles Pepin.
Retrouvez cette interview dans le podcast Vlan de Grégory Pouy.
Charles Pépin a d’ailleurs écrit un livre sur les vertus de l’échec.
Voilà, c’est tout pour ce lundi.
Bonne semaine,
Frédérique
Le jour où vous serez prêt, il y a deux manières dont je peux vous aider :
Profitez d’un accompagnement individuel pour reprendre confiance en vos capacités de multipotentiel, pour dire adieu à l’épuisement.
Découvrez mon livre Multipotentiels pour vous aider à affirmer votre multipotentialité.